Des mitochondries à la microcirculation : ce que le LED fait à chaque phase de votre cycle

La lumière LED ne se limite pas à illuminer la peau — elle déclenche des processus biochimiques mesurables, parfaitement en phase avec les fluctuations hormonales de votre cycle.

La lumière rouge et proche infrarouge (630–850 nm) apporte littéralement plus d’énergie à vos cellules cutanées : elle active l’enzyme cytochrome-c-oxydase au cœur des mitochondries, augmentant ainsi la production d’ATP. Grâce à ce « carburant » supplémentaire, les fibroblastes produisent plus rapidement du collagène, de l’élastine et de l’acide hyaluronique, tandis que les voies inflammatoires telles que NF-κB sont apaisées — un effet confirmé par plusieurs études cliniques sur la lumière rouge (630–850 nm). Le résultat ? Moins de rougeurs, une peau plus ferme et plus résiliente — idéal pendant les phases menstruelle et folliculaire, lorsque le taux d’œstrogènes est plus bas et que votre peau a besoin de réparation.

La lumière bleue (415–450 nm) agit via une autre voie. Elle active les porphyrines présentes dans Cutibacterium acnes, générant des espèces réactives de l’oxygène qui détruisent la bactérie — sans recourir aux antibiotiques. Cette lumière est particulièrement utile pendant la phase lutéale, où la progestérone augmente la production de sébum et favorise l’obstruction des pores. Le LED bleu purifie ainsi la peau de façon ciblée.

La lumière jaune (570–590 nm) présente un autre profil : elle pénètre un peu moins profondément, mais agit puissamment sur la stimulation lymphatique, la microcirculation et le métabolisme cellulaire. Elle est particulièrement adaptée lorsque la peau paraît terne, fatiguée ou légèrement gonflée — souvent juste avant ou pendant les règles. La lumière jaune favorise le drainage, apaise les rougeurs et soutient un éclat sain, sans agresser la peau. Les études montrent que des longueurs d’onde autour de 590 nm ont un effet notable sur le flux lymphatique et la microcirculation — idéal pour éliminer les excès d’eau et raviver un teint brouillé.

Oestrogènes et progestérone influencent chacun à leur manière l’état de la peau. L’œstrogène stimule naturellement l’expression des gènes du collagène (COL1A1, COL3A1), tandis que la progestérone augmente la production de sébum et épaissit légèrement la surface cutanée. En adaptant le type de lumière et vos sérums à ces variations hormonales, vous suivez le rythme naturel de votre corps au lieu d’aller à contre-courant.

Pendant la phase dominée par l’œstrogène, l’association du rouge/nIR avec des peptides ou de la vitamine C renforce la structure et l’élasticité de la peau. Durant les jours dominés par la progestérone, la lumière bleue combinée à la niacinamide ou à l’acide salicylique aide à réguler le sébum et l’inflammation. Et lorsque votre peau a besoin de calme, d’équilibre ou d’un coup de pouce sur la microcirculation — comme autour de vos règles — la lumière jaune offre un soutien apaisant idéal.

Avec le masque LED LUME+ et les bons sérums, vous pouvez utiliser chaque couleur de lumière au moment où votre peau en a le plus besoin. C’est ainsi que la science, la conscience de votre cycle et le selfcare se rejoignent — pour une peau en harmonie avec vous.